From "The History of Histories, As Told to Young Prince Fahara'jad"
Know then, O Prince, that after the Ra Gada had swept across Hammerfell, driving all the tusk-folk before it, a time of peace befell whereupon the people who were once Yokudans were able to lay down the sword and take up the shovel and trowel. And for three spans of a person's life all the Redguards did delve and build, and many were the Great Works that were erected above the sands. And few did study the Way of the Sword, for all were constructing monuments to the greatness of our people.
Now east of the Alik'r and south of the Pass of Bangkorai the ever-laudable Queen Ojwa did cause to have built a city of splendor, all white stone and fluted columns, and the city was named Ojwambu, after its thrice-eminent monarch. And its streets and broad avenues were replete with houses and halls devoted to all the arts, both mercantile and inspirational. The people strolled the streets bedecked in fine garments and bedizened with bright jewels, and partaking of delicate viands and hearkening to tunes both rousing and restful. And all was pleasing thereby.
In an unconsidered corner in the shadow of the walls stood the city's Hall of the Virtues of War, and there did the worthy Hallin, being the Last of the Ansei, teach such of Ojwambu's youth as were yet so inclined the Way of the Sword. Now these youths were few, and though they suffered raillery and unkind badinage from their peers, they found the aging Hallin an inspiration nonetheless, and learned the Way of the Sword until they became true Redguard warriors. And this was well, as you shall see.
For in the mountain range called Dragon's-Tail the tusk-folk still lurked, beating their breasts and rending their ragged garments in rage and grievance against the Redguards. And among them was a great Goblin Warlord who had escaped the Curse of Divad through a chicanery, and thus had not been diminished. This giant Goblin was possessed of both slyness and sinew, and long he worked among the tribes of Dragon's-Tail, until one day he awoke to find himself Warlord of all the tusk-folk therein. And his name was Mahgzoor Rockhand. So Mahgzoor raised his great blade Bone-Hewer, and roared in a mighty voice like an earthquake, and declared that the day of vengeance at last was at hand.
Then Mahgzoor led his Endwise Army down from the Dragon's-Tail, and it swept into Hammerfell like a great sandstorm, and none could stand before it. The people of the Fallen Waste fled before the fury of the tusk-folk, and many and many were those who sought refuge behind the walls of Ojwambu, until the city was overfilled thereby. The citizens cried out in distress and apprehension, saying, "Who will fight for us, O Queen Ojwa? For we have become artisans and pleasance-wrights, and have forgotten the Way of the Sword."
And Queen Ojwa spake, saying, "Are there none among us who remember the Way of the Sword?" Then venerable Hallin stepped forward and bowed before his monarch, saying, "I remember the Way of the Sword, O My Queen, or at least as much as I may, for I am the Last Ansei. What I can do, I shall."
Hallin's students then stepped forward as well, and laid their swords at the feet of their queen. But the thrice-eminent Ojwa was dismayed by their fewness, and spake distraught, saying, "How shall we repel the Endwise Army with so few blades? For the tusk-folk are as numberless as the sand in the dunes."
But Hallin was nowise deterred, and said boldly, "Take heart, O Illustrious Majesty. For your people are Redguards, which means they come easily to the Way of the Sword, and once they have their hands once again on the hilts of blades, and learn to quote once more from the Book of Circles, they will be a match for any folk in all the round world, be they ever so numberless."
"Be that as it may, venerable Ansei," replied Queen Ojwa, "but even Redguards need time to learn the Way of the Sword, and of time we have but little."
"Then you must have more. Finding you a store of time shall be my task, the culmination of the work of my life, and I swear upon Onsi's bright blade you shall have it." And he drew his blade, yea, even in the presence of the queen, and swore an oath upon the Brotherhood and Sisterhood of the Blade. And behold, Hallin seemed to grow to the stature of a giant, and a light shone from his blade's sharp edge, and all were obliged to avert their gaze.
Yet when they were able to look once more, they saw naught but the venerable Hallin, smiling and sheathing his blade. And the Last Ansei raised his hands, as if to embrace all the people of Ojwambu, and said, "Fellow Redguards, to you I bequeath the knowledge of the Book of Circles, which we have guarded long and well, that you may be equal to all threats whatsoever. These my students shall teach you their learning, and in good time you will all know once more the Way of the Sword."
He turned then to Queen Ojwa and said, "Now lead your people, O Mighty Monarch, for that is what you do best. Take them to the west, and spread the word of the Way of the Sword, that Hammerfell might make itself ready for the Endwise Army. I shall abide here in your city, which I and the other Ansei shall defend so long as we may, until our people are ready to fight for themselves."
(Tiré de ? L'histoire des histoires, racontée au jeune prince Fahara'jad ?)
Sachez donc, O Prince, qu'apr?s que la Ra Gada ait balayé Martelfell en repoussant le peuples ? crocs, une ?re de paix arriva, durant laquelle le peuple issu de Yokuda put enfin ranger l'épée et prendre la pelle et la houe. Durant trois vies d'homme, les Rougegardes ne firent que creuser et construire, et de nombreuses merveilles émerg?rent des sables. Peu sont ceux qui étudiaient la voie de l'épée, car tous érigeaient des monuments l? la gloire de notre peuple.
? l'est d'Alik'r et au sud du col de Bangkora?, la vénérable reine Ojwa fit construire une cité d'une véritable splendeur, toute en pierres blanches et colonnes fuselées, et cette cité fut nommée Ojwambu, en l'honneur de sa majesté trois fois bénie. Ses rues et ses larges avenues étaient emplies de maisons et de foyers dédiés aux arts du commerce comme de la culture. Les gens déambulait dans les rues v?tus de riches parures et portant de superbes joyaux, go?tant ici une viande délicate, écoutant l? des accords délicats ou endiablés. Tout était pour le mieux, dans le confort de tous.
Dans un coin oublié, ? l'ombre des murailles, reposait le Palais des Vertus de la Guerre. C'est l? que Hallin le méritant, dernier des Anse?, enseignait la voie de l'épée ? tous les jeunes d'Ojwambu qui y étaient enclins. Ces jeunes étaient peu nombreux et, m?me s'ils subissaient les railleries et les moqueries de leurs pairs, ils trouv?rent chez le vieil Hallin une source d'inspiration. Ils apprirent la voie de l'épée jusqu'? devenir de véritables guerriers rougegardes. Ce fut tant mieux, comme vous allez le découvrir.
En effet, dans la chaîne de montagnes connue sous le nom de la Queue du dragon, les membres du peuple ? crocs rôdaient encore, martelant leurs torses et déchirant leurs guenilles en criant leur rage contre les Rougegardes. Parmi eux se trouvait un grand seigneur de guerre gobelin qui avait échappé par ruse ? la malédiction de Divad, et qui n'avait donc pas été diminué. Ce gobelin géant était ? la fois rusé et habile, et il ?uvra longtemps parmi les tribus de la Queue du dragon, jusqu'? ce qu'un jour il devint le seigneur de guerre de tout le peuple ? crocs. Son nom était Mahgzoor Rocmain. Mahgzoor leva donc sa grande lame, Tranche-os, et rugit d'une voix qui fit trembler la terre en déclarant ? son peuple que le jour de la vengeance avait sonné.
Mahgzoor mena alors son Armée innombrable hors de la Queue du dragon et elle se répandit sur Martelfell comme une temp?te de sable que nul ne pouvait arr?ter. Les gens des landes désolées prirent la fuite devant la furie du peuple ? crocs et ils vinrent en nombre se réfugier derri?re les murailles d'Ojwambu, jusqu'? ce que la ville se retrouve bondée. Les citoyens en pleuraient de peur et de désarroi, disant ? Qui combattra pour nous, O reine Ojwa ? Car nous sommes devenus des artisans et des nababs, et nous avons oublié la voie de l'épée. ?
La reine Ojwa leur demanda alors, ? N'y a-t-il donc personne parmi nous qui se souvienne de la voie de l'épée ? ?. C'est alors que le vénérable Hallin sorti des rangs et s'inclina devant sa reine, en lui disant, ? Je me souviens de la voie de l'épée, O ma reine, du moins je le pense, car je suis le dernier des Anse?s. Je ferai donc ce que je peux. ?
Les étudiants d'Hallin s'avanç?rent ? leur tour et dépos?rent leurs épées au pied de leur reine. Toutefois, Ojwa la reine trois fois bénie fut consternée d'en voir si peu et parla d'une voix angoissée, ? Comment pourrions-nous repousser l'Armée innombrable avec si peu de lames ? Le peuple ? crocs est aussi nombreux que les grains de sable dans les dunes. ?
Toutefois, Hallin n'en fut pas découragé et répondit vigoureusement, ? N'ayez crainte, O Illustre majesté. Car vous avez les Rougegardes pour peuple, ce qui signifie que la voie de l'épée est naturelle pour eux. Une fois qu'ils auront ? nouveau posé la main sur la garde de leur épée, et qu'ils auront réappris les citations du livre des cercles, ils seront de taille ? affronter n'importe qui dans le monde, quel que soit leur nombre. ?
? Quoi qu'il en soit, vénérable Anse? ?, répondit la reine Ojwa, ? m?me les Rougegardes ont besoin de temps pour apprendre la voie de l'épée, et nous n'en avons que trop peu. ?
? Dans ce cas, il vous en faut plus. Ma tâche sera donc de vous en donner. Ce sera l'aboutissement de l'?uvre de ma vie, et je jure sur la lame br?lante d'Onsi que je l'accomplirai ?. C'est ainsi qu'il tira son épée, en présence m?me de la reine, et qu'il pr?ta serment sur la Fraternité de la lame. C'est alors qu'Hallin sembla grandir jusqu'? atteindre la taille d'un géant et qu'une lumi?re émana du tranchant de sa lame, obligeant tout le monde ? détourner le regard.
Et pourtant, lorsqu'ils purent enfin relever les yeux, il n'y avait que le vénérable Hallin qui souriait en rengainant son épée. Puis le dernier des Anse?s leva les bras, comme s'il voulait englober tous les habitants d'Ojwambu, et il dit, ? Camarades rougegardes, je vous confie la connaissance du livre des cercles, que nous avons gardé depuis longtemps, afin que vous soyez tous ? m?me de faire face aux menaces. Mes étudiants vous en apprendront les arcanes et, en un rien de temps, vous connaîtrez tous ? nouveau la voie de l'épée. ?
Il se tourna alors vers la reine Ojwa et lui dit, ? ? présent, menez votre peuple, O puissante monarque, car c'est l? ce que vous faites le mieux. Menez-les ? l'ouest et répandez la connaissance de la voie de l'épée, afin que Martelfell se prépare ? l'Armée innombrable. Je vais rester ici dans cette ville, afin de la défendre avec les autres Anse?s aussi longtemps que possible, jusqu'? ce que notre peuple puisse se défendre de lui-m?me. ?
Aus ?Die Geschichte der Geschichten, erzählt vom jungen Prinzen Fahara'jad?
Wisset also, oh Prinz, dass nach dem Siegeszug der Ro'Wada durch Hammerfall, bei dem sie das Hauervolk vor sich hergetrieben hatten, ein Zeitalter des Friedens begann, in dem das Volk, das dereinst Yokudaner hieß, die Schwerter niederlegen und zu Schaufel und Spachtel greifen konnte. Und drei Lebzeiten gruben und bauten alle Rothwardonen, und zahlreich waren ihre großen Bauten, die sie über den Sanden errichteten. Und nur wenige wurden Schüler des Wegs des Schwertes, denn alle errichteten Denkmäler an die Macht unseres Volkes.
Nun ließ im Osten der Alik'r-Wüste und im Süden des Passes von Bangkorai Königin Ojwa, Lob sei ihr, eine prächtige Stadt erbauen, aus weißem Stein und zierlichen Säulen, und der Name der Stadt war Ojwambu, nach ihrer dreifach gepriesenen Monarchin. Und die Gassen und breiten Prunkstraßen waren voll von Häusern und Hallen, die den Künsten geweiht waren, sowohl den kaufmännischen als auch den erbaulichen. Die Leute schlenderten durch die Straßen, gewandet in edle Stoffe und geschmückt mit leuchtenden Juwelen, und sie aßen vorzügliche Delikatessen und lauschten Liedern, die sowohl aufwühlend als auch erholsam waren. Und so war alles höchst angenehm.
In einem wenig besuchten Winkel des Schattens der Mauern stand die Halle der Tugenden des Krieges der Stadt, und dort lehrte der ehrwürdige Hallin, der letzte der Ansei, die wenigen Jugendlichen von Ojwambu, die sich noch dem Weg des Schwertes zuwandten. Es gab nicht mehr viele von ihnen, und obwohl sie die Spötteleien und unschönen Neckereien ihrer Altersgenossen ertragen musste, fanden sie den alternden Hallin inspirierend, und sie lernten den Weg des Schwertes, bis sie wahre Krieger der Rothwardonen waren. Und das war auch gut so, wie Ihr noch sehen werdet.
Denn in der Bergkette, die als Drachenschwanz bekannt ist, lauerte noch immer das Hauervolk, das sich vor Wut und Zorn auf die Rothwardonen auf die Brust schlug und seine lumpige Kleidung zerriss. Und unter ihnen war ein großer Kriegsfürst der Goblins, der dem Fluch von Divad durch eine Schikane entkommen und daher nicht geschrumpft war. Dieser riesige Goblin war sowohl stark als auch klug, und er war lange bei den Stämmen des Drachenschwanzes tätig, bis er eines Tages Kriegsfürst aller Hauerleute dort war. Und sein Name war Mahgzoor Felshand. Und so hob Mahgzoor seine mächtige Klinge Knochenspalter, und er brüllte in einer Stimme wie ein Erdbeben, und er ließ alle wissen, dass der Tag der Rache endlich gekommen sei.
Dann führte Mahgzoor seine Aufrechte Armee herunter vom Drachenschwanz, und er fegte wie ein gewaltiger Sandsturm nach Hammerfall, und niemand konnte sich ihm entgegenstellen. Das Volk der Ungnadödnis floh vor der Wildheit des Hauervolkes, und viele und aberviele suchten Zuflucht hinter den Mauern von Ojwambu, bis die Stadt überfüllt war. Die Bürger schrien auf in Not und Angst und sagten: ?Wer wird für uns kämpfen, oh Königin Ojwa? Denn wir sind Künstler und Freudenschmiede geworden, und wir haben den Weg des Schwertes vergessen.?
Und Königin Ojwa sprach: ?Gibt es denn niemanden unter uns, der sich noch an den Weg des Schwertes erinnert?? Da trat der ehrwürdige Hallin vor und verbeugte sich vor seiner Königin. Und er sprach: ?Ich erinnere mich an den Weg des Schwertes, oh meine Königin, oder zumindest soviel ich kann, denn ich bin der letzte Ansei. Ich werde tun, was ich tun kann.?
Da traten auch Hallins Schüler vor, und sie legten ihre Schwerter ihrer Königin zu Füßen. Aber die dreifach gepriesene Ojwa grämte sich ob ihrer geringen Zahl, und sie sprach besorgt: ?Wie sollen wir die Aufrechte Armee mit so wenig Klingen abwehren? Denn das Hauervolk ist so zahlreich wie der Sand in den Dünen.?
Aber Hallin war keineswegs abgeschreckt und sagte tapfer: ?Schöpft Mut, oh prächtige Majestät. Denn Euer Volk sind Rothwardonen und daher talentiert im Weg des Schwertes, und wenn sie ihre Hand erst wieder um das Heft einer Klinge gelegt haben und wieder aus dem Buch der Kreise lernen, dann können sie es mit jedem Volk der Welt aufnehmen, und sei dieses noch so zahllos.?
?Dem mag so sein, ehrwürdiger Ansei?, antwortete Königin Ojwa, ?aber sogar Rothwardonen brauchen Zeit, den Weg des Schwertes zu erlernen, und Zeit haben wir nicht viel.?
?Dann sollt Ihr mehr davon haben. Es soll meine Aufgabe sein, Euch einen Vorrat an Zeit zu finden, die Vollendung meines Lebenswerks, und ich schwöre bei Onsis strahlender Klinge, dass Ihr einen bekommen werdet.? Und er zog seine Klinge, ja, obwohl er in Gegenwart der Königin war, und er schwor einen Eid auf die Bruderschaft und Schwesternschaft der Klinge. Und siehe da, Hallin schien auf die Größe eines Riesen anzuwachsen, und von der scharfen Klinge seines Schwertes ging ein Leuchten aus, und alle mussten ihren Blick abwenden.
Doch als sie wieder hinsehen konnten, stand da niemand anderes als der ehrwürdige Hallin, der lächelte und seine Klinge wieder wegsteckte. Und der letzte Ansei hob seine Hände, als wollte er das ganze Volk von Ojwambu umarmen, und er sprach: ?Meine rothwardonischen Brüdern und Schwestern! Euch übergebe ich das Wissen des Buches der Kreise, das wir lange und gut behütet haben, damit ihr es mit jeder Bedrohung aufnehmen könnt. Diese meine Schüler werden ihr Wissen an euch weitergeben, und mit der Zeit werdet ihr alles über den Weg des Schwertes wissen.?
Dann drehte er sich zu Königin Ojwa um und sagte: ?Jetzt führt Euer Volk an, oh mächtige Monarchin, denn das ist es, was Ihr am besten tut. Führt es nach Westen, und verbreitet die Kunde vom Weg des Schwertes, damit Hammerfall sich vorbereiten kann auf die Aufrechte Armee. Ich werde hier in Eurer Stadt verweilen, die ich und die anderen Ansei so lange wie möglich verteidigen werden, bis Euer Volk bereit ist, selbst zu kämpfen.?